Un homme idéal réalisé par Yann Gozlan

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RÉSUMÉ : Mathieu, 25 ans, aspire depuis toujours à devenir un auteur reconnu. Un rêve qui lui semble inaccessible car malgré tous ses efforts, il n’a jamais réussi à être édité. En attendant, il gagne sa vie en travaillant chez son oncle qui dirige une société de déménagement… Son destin bascule le jour où il tombe par hasard sur le manuscrit d’un vieil homme solitaire qui vient de décéder. Mathieu hésite avant finalement de s’en emparer, et de signer le texte de son nom… Devenu le nouvel espoir le plus en vue de la littérature française, et alors que l’attente autour de son second roman devient chaque jour plus pressante, Mathieu va plonger dans une spirale mensongère et criminelle pour préserver à tout prix son secret…

Le voilà, enfin, le « petit film la chance » du mois de mai. « Au petit film la chance » oui, nous avons fini par lui trouver un nom à ce défi loufoque que nous n’arrivons même pas à tenir ! haha. Bref… Sans plus attendre, la thématique de ce tirage n’était autre que celle-ci : « un film avec pour acteur Pierre Niney » ! J’étais au départ partie pour vous parler de Frantz. Et puis comme j’ai trop tardé à écrire j’en ai visionné un second, dont je vous parle dès à présent : Un homme idéal par Yann Gozlan.

Un film qui répond largement à mes attentes

J’avais pas mal d’attentes qu’en à ce film, que je voulais au départ voir au cinéma, et je n’ai pas été déçue. On y retrouve un Pierre Niney – ou un Mathieu Vasseur dirai-je plutôt – au sommet de sa gloire, de son ascension, voir de sa perfection (ou tout au moins de son idéal) ; mais également on le sent rapidement au bord du gouffre dont il va descendre avec saccades, tentant vainement de s’accrocher aux branches.

Pierre Niney nous livre en effet une grande interprétation de son personnage qui s’enlise dans le mensonge, et qui nous invite dans sa propre paranoïa, jusqu’à nous questionner sur notre propre rôle dans l’histoire : a-t-on envie qu’il se sorte de ce pétrin dans lequel nous en reconnaissons immédiatement ses pleines responsabilités ?

Bref, un film au scénario pouvant paraître banal (la question du plagiat), qui nous tient cependant en haleine jusqu’aux dernières secondes. Je ne peux d’ailleurs m’empêcher de faire un léger rapprochement avec la flagrante ascension de George Duroy dans l’œuvre Bel-Ami de Maupassant. À voir.

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