Hello ! Comme cela m’arrive souvent, j’ai vu ce film à plusieurs reprises (4 fois pour être exacte). Je me suis déjà épanchée sur la petite pépite que représente Mange, prie, aime pour moi dans un premier article et il m’a semblé important de le faire une seconde fois. Mes premières impressions n’ont pas changé, mis à part que cette réalisation est désormais passée de presque coup de cœur à un indispensable dans ma vie. J’ai par ailleurs aussi lu l’œuvre littéraire originale de Elizabeth Gilbert qu’il m’est déjà arrivé d’offrir dans le seul but de partager cette douce sensation de bonheur que l’auteure m’a transmis.
Bonjour à tous ! Je vous retrouve aujourd’hui avec non seulement un coup de ♥, mais aussi pour une première découverte de Bernard Werber avec le premier tome de Troisième humanité.
RÉSUMÉ : À la veille de Noël, Manuela Paris, 27 ans, rentre dans sa ville natale en bord de mer, près de Rome. Des années auparavant, elle avait tout quitté pour s’enrôler dans l’armée. Manuela fuyait une adolescence malheureuse, difficile. À force de courage, de détermination et de sacrifices, elle a réussi à avoir la vie dont elle rêvait : elle est devenue chef de peloton dans le désert afghan.
Cette fois, c’est à tout autre chose qu’elle essaie d’échapper. Manuela est hantée par le souvenir d’un attentat dont elle est sortie gravement blessée. Ses cicatrices l’ont menée à une guerre nouvelle, non moins insidieuse, contre les cauchemars, la désillusion, la souffrance et la victimisation.
C’est en rencontrant un inconnu qu’elle va revenir à la vie. Leur relation oblige Manuela à revisiter son passé et à découvrir les secrets qu’elle et les siens ont refoulés au plus profond d’eux-mêmes. Limbes est l’histoire d’une renaissance.
Source : Livraddict
Bonjour à tous ! Aujourd’hui je vous emmène avec moi en Italie – et en Afghanistan – en compagnie de Manuella Paris.
RÉSUMÉ : Pourquoi le vent ? Pourquoi le feu ? D’où viennent la mer et les poissons qui l’habitent ? Tant de phénomènes naturels déploient devant nous leur mystère. Ce recueil de contes voudrait enseigner aux enfants les beautés et la grandeur de la nature qui nous environne, exhorter les adultes à ne pas la détruire inconsidérément. Il est illustré de photos d’œuvres d’artistes africains. (Source : Livraddict)
Et voilà, ma première lecture béninoise – lue avant de partir afin d’en apprendre plus.
Quoi de mieux que de découvrir un pays et sa culture que par le biais de ses légendes ? C’est ce que la sociologue Dominique Aguessy propose au travers de ce recueil de contes tout droit venus d’Afrique occidentale.
RÉSUMÉ : 1944… En pleine seconde guerre mondiale, la ville de Rennes est pilonnée par les bombardements.
Au milieu des ruines, Hippolyte la découvre.
De grands yeux bleus, des belles boucles blondes… Un visage d’ange !
Cette étrange jeune fille va bouleverser son destin.
À l’achat de cette bande-dessinée, j’ai tout de suite été attirée par sa douce couverture. Ce n’est que par la suite que j’ai découvert que l’histoire se déroulait à Rennes, où j’ai vécu quatre ans.
RÉSUMÉ : Elizabeth Gilbert a tout pour être heureuse : un mari, un grand appartement… Mais un jour, elle réalise que cette vie n’est pas faite pour elle. Après un divorce douloureux, elle entreprend un grand voyage à travers le monde.
Bonjour tout le monde ! Je vous retrouve pour Les Extravagances du mois de juin avec grand plaisir ! Le thème de ce soit était de regarder un film avec comme actrice l’incroyable Julia Roberts. C’est chose faite, et mon choix s’est porté sur Mange, prie, aime et je n’en suis que plus ravie. Et, bonne nouvelle, j’ai pu le regarder en VO ! Mais en quoi ce film a pu se démarquer d’un autre, me direz-vous, pour qu’il devienne par ailleurs un presque coup de cœur pour moi ? Eh bien pour le savoir, je vous laisse lire la suite !
Un merveilleux voyage visuel…
J’ai instantanément été happée par l’univers, merveilleux de par ses paysages et ses traditions, que nous offre le film. On entre dans un monde si différent et si étranger du monde occidental dans lequel nous vivons que l’on a envie de faire partie du voyage. Et plus qu’un voyage à travers les paysages de l’Italie, de l’Inde et de Bali, c’est notre existence qui évolue et qui se dévoile à nos yeux. Comme Liz – Julia Roberts – nous effectuons un voyage au fond de nous-même, ce qui nous permet avant tout d’apprendre à nous connaître.
… comme spirituel
Je me suis sentie assez proche de ce personnage – même si ma vie n’était pas aussi avancée avec le mariage hein et le divorce hein ! – dans la mesure où je pense que nous ressentons tous le besoin, un jour, de nous recentrer sur nous-même et de découvrir qui l’on est vraiment. Cette histoire m’a fait prendre conscience de tout ce que nous pouvons vivre et de tout ce dont on peut être capable, quelque soit notre existence et nos expériences. Il est de ces films où, dès leur visionnage, on a envie de tout plaquer et de faire le tour du monde. Je ne pense pas que j’en serai réellement capable, mais finalement, avec un peu de volonté et de courage, il est possible de sortir de ses propres sentiers battuspour aller explorer le monde, son propre monde.
Du fait que je sois athée, j’ai eu un peu peur de ne pas me reconnaître dans la partie « religieuse » du film. Au final, j’ai été très satisfaite de découvrir non pas une histoire réellement de religion, mais davantage de croyance. Je ne sais pas si je vais réussir à me faire comprendre tant je ne maîtrise pas le sujet, mais selon moi le film traite avant tout d’une croyance en soi, en ses capacités. L’important n’est pas d’avoir foi en quelqu’un, mais de faire en sorte de trouver son propre équilibre, de la manière qui nous correspond le mieux. Je ne dirai pas que je me mettrai à la méditation – même si ma curiosité est attisée désormais – mais je ressens quelque l’envie si ce n’est le besoin de davantage me recentrer sur moi-même, et, un jour, à l’image des guru de me vider l’esprit de tous mes petits tracas et petites pensées pouvant parasiter une simplicité de vivre.
Par ailleurs, le passage en Italie m’a indéniablement donné envie d’y retourner et d’y vivre pleinement une expérience. Je me suis d’ailleurs rappelé comme l’italien est une belle langue que je devrai définitivement apprendre !
Des personnages touchants
Au-delà du personnage principal interprété par Julia Roberts (que j’ai tout bonnement adoré!), je ne peux que souligner l’attachement que j’ai eu pour chacun des personnages. On y découvre au fur et à mesure leur vécu, leur histoire, permettant de créer cet attachement particulier. Et je dédie une mention spéciale à James Franco (comment ai-je pu ne pas le remarquer plus tôt ? *.*)
Je pense vous avoir livrés les arguments qui selon moi font de ce film une petite pépite. J’attends vos retours avec impatience !
RÉSUMÉ : Mathias, quinquagénaire new-yorkais, arrive à Paris pour vendre l’appartement que lui a légué son père. Il découvre que cette belle demeure est habitée par une vieille dame, Mathilde, qui vit en compagnie de sa fille Chloe. Il apprend bientôt que Mathilde et son père furent amants.
Bonjour à tous ! Je vous retrouve enfin avec un article. Puisque même si je ne suis plus très présente du fait du rendu imminent de mon mémoire de master, je tiens au moins à publier mon article des Extravagances à l’heure ! Par conséquent, voici mon avis sur My old lady afin de répondre au thème du mois de mai : « Un film avec Kristin Scott Thomas en actrice ». Pour ne rien vous cacher, et peut-être que vous l’avez déjà vu sur ma page facebook, j’ai beaucoup de mal avec cette actrice. Vue dans Elle s’appelait Sarah où je l’ai détestée, à contrario du personnage du roman (dont j’ai déjà parlé) que j’ai adoré. Je l’ai également vue dans Il y a longtemps que je t’aime, que l’on m’avait conseillé. J’ai davantage apprécié son rôle d’actrice, mais mon avis est resté mitigé. Quand on voit sa longue liste de rôles, je ne peux que remettre en question mes goûts (peut-être n’ai-je pas vus les bons films?). Voyons avec ce personnage qu’elle a incarné dans My old lady. J’ai d’ailleurs longuement hésité entre trois films, mais la présence de Maggie Smith, que j’aime beaucoup, a fini de me convaincre.
Un doublage français décevant
Je n’ai pas réussi à mettre la main sur la version originale (à moins qu’il n’existe qu’en français?). Par conséquent j’ai été très frustrée, d’autant que je voulais découvrir (enfin) Kristin Scott Thomas dans son registre natal. Mais finalement, ce qui m’a le plus déplu quant aux voix s’est avéré être celle du personnage masculin principal, incarné par Kevin Kline. Le doublage était tout bonnement foireux, en désaccord total avec le caractère du personnage. Les voix données ont rendu difficile mon appréciation première du film.
Une musique clichée mais appréciable
J’ai par ailleurs beaucoup apprécié les musiques du film. Très « françaises » afin de coller au stéréotype musical parisien (vu par les étrangers, évidemment nous écoutons quand même peu de l’accordéon à longueur de journée!). Quoi qu’il en soit le film présente une jolie bande-son qui ajoutent de la beauté aux images capturées de notre belle Capitale.
Des personnages attachants
J’ai été pour le moins décontenancée vis-à-vis d’un personnage, certes secondaire, mais qui me donnait l’impression d’un mauvais acteur. Il s’agit de l’agent immobilier par Dominique Pinon. La manière d’être du personnage ne m’a pas plu et me semblait complètement hors contexte, dans une pièce de théâtre peut-être, avec une accentuation trop forcée des traits de caractère ? Au cours du film, j’ai quand même quelque peu réussi à cerner le personnage, qui finalement fait partie intégrante de l’histoire et dont la personnalité colle plutôt bien.
Le personnage de Mathilde, quant à lui incarné par notre ‘sorcière’ Maggie Smith, est très attachant. On y découvre une nonagénère à la personnalité et au vécu complexe. Pleine d’humour, elle fait également preuve de beaucoup d’ironie et est ballottée entre ses illusions et la réalité. Émouvante dans son rôle de femme et de mère aimante, Mathilde nous émeut à chaque moment, que nous soyons d’accord ou pas avec ses opinions. Elle nous dépeint d’une certaine manière la vieille époque où elle a vécut, dans toute sa complexité, notamment en matière de mariages.
J’ai été par ailleurs très surprise par Kristin Scott Thomas, qui a rapidement su me convaincre par son rôle très attachant. Peut-être est-ce dû à sa personnalité modeste, à la recherche d’une stabilité affective, en terme de famille comme d’amour. En ayant tout le poids familial sur ses épaules (secrets, mère bercée d’illusions), le rôle de Chloé se révèle très énigmatique, notamment dans sa relation avec Mathilde (sa mère).
Le personnage masculin, Mathias, va quant à lui remonter dans mon estime vers la moitié du film. Au départ exécrable, sans cœur, et, je le redis, sans doublure qui se respecte, on s’attache petit à petit au personnage, au moment des révélations familiales. Finalement, on prend conscience de ses faiblesses au moment où lui-même s’en rend compte. En perpétuel conflit avec son père – pourtant décédé – on va pouvoir découvrir passé fait de souffrances et de complexité.
Nous sommes mêlés dans cette histoire entre deux images paternelles et maritales, entre deux relations mère/fille et père/fils qui au premier abord paraissent des plus éloignées, alors que finalement se cachent beaucoup de similitudes. Les personnages vont se déchirer, se réconcilier, se détruire, jusqu’à un dénouement des secrets de famille. Beaucoup de rancœurs sont présentes dans cette histoire, mais aussi beaucoup d’espoirs. Je terminerai d’ailleurs par une jolie citation de Samuel Beckett que l’on retrouve dans le film :
« Si tu ne m’aimes pas, je ne serai jamais aimée » Samuel Beckett
RÉSUMÉ : Paris 2002. Julia Jarmond, journaliste américaine, est chargée de couvrir la commémoration du Vél d’Hiv. Découvrant avec horreur le calvaire de ces familles juives qui furent déportées à Auschwitz, elle s’attache en particulier au destin de Sarah et mène l’enquête jusqu’au bout, au péril de ce qu’elle a de plus cher.
Paris 16 juillet 1942. À l’aube la police française fait irruption dans un appartement du Marais. Paniqué, le petit Michel se cache dans un placard. Pour le protéger, sa grande sœur l’enferme et emporte la clef, en lui promettant de revenir. Mais elle fait partie des quatre mille enfants raflés ce jour-là…
Je tiens tout d’abord à remercier ma petite maman de m’avoir prêté le roman de Tatiana de Rosnay, Elle s’appelait Sarah, – il y a un bon moment maintenant – car il m’a appris énormément de choses auxquelles je ne m’étais jamais intéressée avant, et qui aujourd’hui attirent en quelque sorte ma curiosité. Mais alors, de quoi ça parle ?
Un sujet touchant et assez méconnu
Ce livre traite d’une part de l’histoire française douloureuse et qui, il me semble, n’est pas assez connue de tous. Peut-être que je me trompe en disant cela et j’avance la théorie d’une méconnaissance certainement puisque moi-même je n’en connaissais rien du tout. Mais sommes-nous vraiment un exemple, moi et mes pathétiques connaissances en Histoire ? Je ne pense pas. Bref… Je ne connaissais pas du tout la Rafle du Vél d’Hiv, survenue à Paris le 16 juillet 1942 lors de l’Occupation pendant la Seconde Guerre Mondiale. L’auteure nous apprend de différents points de vue (une enfant juive ayant été déportée, ainsi qu’une journaliste américaine vivant à Paris dans les années 2000) ce qui s’est passé non seulement pour tous ces juifs durant cette guerre, mais surtout le sort qui était réservé à ces enfants. Ce que raconte également Tatiana de Rosnay dans cette histoire – malheureusement vraie – c’est le rôle de la police française dans ces déportations. En effet, dans ce passage sombre qu’est le Vél d’Hiv, on ne peut pas tenir coupable uniquement la police allemande, les français ont eu un rôle majeur dans cette tuerie. L’auteure installe aussi un grand suspense, là plus romanesque il me semble, en nous faisant découvrir au fil des pages le lien entre cette enfant juive et cette journaliste 60 ans plus tard.
Un enrichissement intellectuel
Comme je le disais plus tôt, j’ai beaucoup appris à la lecture de ce livre. Je ne suis pas une grande historienne, loin de là, mais ce livre m’a donné envie d’en connaître davantage sur mon pays et son histoire. Tatiana de Rosnay aborde cette période historique à travers les yeux d’une enfant de 10 ans. Je ne pourrais pas dire que j’ai pu me mettre à sa place. Je pense que l’auteure a réussi à installer une certaine distance, mais malgré tout j’ai éprouvé beaucoup de compassion, de pression, de suspense. Diverses émotions sont passées au fil des pages – j’avais d’ailleurs beaucoup de difficultés à quitter ma lecture. Le seul reproche que je pourrai faire concerne les moments où nous suivons la journaliste en 2002, devant écrire un article sur cette Rafle. En tant qu’américaine, la journaliste passe son temps à parler de toutes sortes de clichés qu’ont les français et parisiens principalement. C’était à chaque fois la même chose : une petite critique par-ci, une par-là. J’avoue que ça m’a rapidement énervée durant ma lecture. Mais malgré tout je n’ai pas pu décrocher de ce livre durant toute la période des fêtes de fin d’année. J’imagine que ma frustration passait vite étant donné que je savais que les passages de la journaliste étaient à chaque fois suivis du point de vue de la petite fille. Et malgré tous ces stéréotypes, l’enquête que mène la journaliste est vraiment prenante, on a envie d’en connaître la fin en même temps qu’elle.
En conclusion : je le conseille très vivement, c’est à mon sens un trésor tant au niveau de l’écriture que de l’histoire qu’elle apporte – que ce soit pour le plaisir de la lecture ou pour un enrichissement intellectuel.