Mommy réalisé par Xavier Dolan

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RÉSUMÉ : Une veuve mono-parentale hérite de la garde de son fils, un adolescent profondément turbulent. Ensemble, ils tentent de joindre les deux bouts, notamment grâce à l’aide inattendue de la mystérieuse voisine d’en-face, Kyla.


J’ai tellement vue et revue l’affiche de ce film à la bibliothèque dernièrement, et le passage ‘Céline Dion’ que j’ai vu passer récemment sur les réseaux sociaux, ne m’ont fait que me rendre impatiente à l’idée de regarder ce film (ouais ok il est sorti y a un moment maintenant, mais j’avais jamais ressenti une réelle envie de le regarder jusqu’à aujourd’hui…). Alors quand j’ai fait le lien avec le thème des Extravagances de janvier (je rattrape enfin mon retard!), j’étais obligée de regarder Mommy, puisqu’il « commence par un M ». C’était pourtant pas gagné, car entre Xavier Dolan et moi, c’est pas l’amour fou.. Ok, je n’avais vu avant Mommy que Juste la fin du monde, et ok, m’attendre à de la science-fiction en allant le voir au cinéma parce-que je n’étais jusqu’alors incapable de le différencier de Christopher Nolan ; forcément ça ne m’a pas aidé à positiver le travail de Xavier Dolan… Mais désormais je fais bien la différence (qui est quand même énorme vous me direz…) et je peux vous parler de ce réel coup de cœur que m’a procuré Mommy

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La femme au tableau (Woman in Gold) réalisé par Simon Curtis

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RÉSUMÉ : Une réfugier juive octogénaire fait appel au gouvernement pour récupérer des œuvres d’art qui appartiennent à sa famille.

Bonjour tout le monde, je vous reviens aujourd’hui plus que motivée à reprendre un rythme convenable et constant je l’espère dans l’écriture de ce blog. Et je suis d’autant plus motivée à vous parler de ce film des Extravagances du mois de novembre, dont le thème était le suivant : « Un film avec pour acteur Charles Dance ». Bon, il se trouve que malgré l’inscription en tant que personnage secondaire du film il y est très peu présent, mais c’est pas vraiment ma faute au fond, non ? Quoiqu’il en soit, j’ai eu un gros coup de cœur pour « La femme au tableau », voici pourquoi.

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Muriel (Muriel’s Wedding) réalisé par P. J. Hogan

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RÉSUMÉ : Muriel, boulotte de vingt-trois ans, maladroite et ridicule, tête de Turc de ses copines, étouffée par sa famille, attend le prince charmant en écoutant ABBA et en feuilletant des catalogues de robes de mariée dans une ennuyeuse petite station balnéaire. Le prince charmant se faisant attendre, elle décide de partir à sa recherche à Sydney.


Bonjour tout le monde ! Me revoilà avec la suite des Extravagances de F&M en ce premier jour du mois d’octobre. Le thème de septembre était « Film avec l’actrice Toni Collette », et mon choix était pour le coup plus qu’évident étant donné que le film porte mon prénom. Et en plus il y a de la romance. Que demander de plus ?

Un film drôle qui donne à réfléchir quelque peu

Petit film sympathique qui mêle humour, romance et drame, Muriel donne a réfléchir sur l’acceptation de soi. On y retrouve l’actrice Toni Collette qui tente tant bien que mal d’être la personne qu’elle souhaite et à réaliser son rêve qui est de se marier. Personne attachante et drôle, le personnage de Muriel va tout faire pour atteindre son but, jusqu’à se transformer et ne plus être elle-même. Sur fond du groupe ABBA, on suit l’avancée de la jeune femme au travers de son entourage pour le moins égocentrique, et l’on apprécie de la voir évoluer au milieu de sa famille et de ses « amies ».

L’accomplissement de soi

Ce film mêle très bien le côté complètement décalé des personnages et des situations plus ou moins extravagantes, ainsi que les moments pouvant paraître assez dramatiques même si l’on insiste peu sur ces émotions. On ressent bien l’idée de montrer un accomplissement de soi, une aventure au cœur de sa propre existence, alors que l’on est tiré vers le bas par la plupart des personnes qui nous entoure.

Un film appréciable en somme qui m’a permis de passer un bon moment drôle et attendrissant.

Avant toi (Me Before You) réalisé par Thea Sharrock

Avant toi

RÉSUMÉ : Si elle est originale et artiste dans l’âme, Louisa, n’a aucune ambition particulière. Elle se contente d’enchaîner les boulots pour permettre à ses proches de joindre les deux bouts. Jeune et riche banquier, Will était un garçon plein d’audace et d’optimisme jusqu’à ce qu’il se retrouve paralysé, suite à un accident…


Bonjour tout le monde ! Je vous reviens aujourd’hui avec un film récent (oui, oui!), mais potiche comme je suis il ne pourra pas entrer dans le défi alphasciné car je l’écris un petit jour trop tard.. Mais peu importe, j’avais tout particulièrement envie de vous parler de ce film adapté du roman éponyme de Jojo Moyes, qu’il me tarde de dévorer !

Un coup de cœur dès les premières secondes

Alors comment vous dire… Dès les 5 premières minutes, même secondes, je suis tombée amoureuse de ce chef-d’œuvre ! En quelques secondes seulement j’ai su qu’il serait le meilleur, le plus beau, le plus merveilleux, le plus émouvant film que je n’ai jamais vu. En quelques secondes il a détrôné mon film fétiche depuis plusieurs années The Last Song – que j’ai vu, vu, et revu un bon million de fois maintenant. Comment ai-je su que j’allais adorer, je dirai même idolâtrer, ce film ? J’ose dire l’instinct.

J’avais beaucoup entendu parler du roman de Jojo Moyes, rapidement de ce qu’il découlait de l’histoire, et lorsque mon acolyte de toujours, Florian, et moi-même avons décidé d’aller voir son adaptation au cinéma, je m’attendais à un film émouvant, certes, mais pas à ce point là. Je pense pouvoir dire que je n’ai jamais autant pleuré devant un film, de vraies larmes, pas uniquement d’un sentiment intérieur.

Dès les premières secondes, donc, nous sommes immergés dans l’histoire à son commencement, à ce moment où la vie d’un homme bascule. On s’attend à toutes les situations possibles, tous les accidents qui auraient pu engendrer cette paralysie, et pourtant la mise en scène du début nous surprend déjà. On entre ensuite tout aussi rapidement dans deux univers bien différents, mais qui finalement vont merveilleusement s’accorder à force de volonté, au départ de la part du personnage de Louisa, interprété par Emilia Clark. Nous entrons donc dans l’univers pour le moins détruit et déprimant – voir déprimé – de Will (Sam Claflin *-*), dont la joie de vivre à bien disparue depuis son accident. À l’opposé, nous avons Louisa, jeune femme exubérante, au look pour le moins douteux, mais plein de vie, qui, de par son caractère optimiste, fera tout pour redonner la joie de vivre à Will. Ce sont deux mondes qui, à force de travail, d’empathie, d’écoute et de soutien, parviennent à se réunir pour former une harmonie absolue.

Un sujet poignant

Les acteurs, principaux comme secondaires, endossent par ailleurs merveilleusement bien leurs rôles. Chacun amène sa part de joie et de tristesse à sa manière, au cours des différentes étapes d’une vie qui a semblé s’arrêter subitement au détour d’une rue. Chaque personnage tente de garder ou de se faire une place dans un monde où la vie peut être bien cruelle, de différentes manières, et surtout avec de l’amour. Mais au-delà de ce sentiment qui est régulièrement présent dans la fiction et dans le cinéma, Avant toi traite d’un thème particulier, celui de l’euthanasie. Il nous donne les clés qui nous permettent de nous questionner sur ce sujet, sur ce débat qui se ‘joue’ entre la vie et la mort, et où le choix est bien souvent partagé entre la personne atteinte et son entourage. Ce film nous montre également le quotidien des personnes souffrant de paralysie, il nous permet e nous rendre un peu mieux compte de ce qu’ils vivent et surtout pensent chaque jour.

En conclusion, ce film est pour moi de loin le meilleur film que j’ai vu, et je compte bien le revoir un bon milliard de fois. Et vous ? Comptez-vous le regarder ? L’avez-vous déjà fait ?

Maryland réalisé par Alice Winoucour

Maryland

RÉSUMÉ : Le film est présenté à Un Certain Regard au Festival de Cannes 2015.

De retour d’Afghanistan, Vincent, victime de troubles de stress post-traumatique, est chargé d’assurer la sécurité de Jessie, la femme d’un riche homme d’affaires libanais, dans sa propriété « Maryland ».Tandis qu’il éprouve une étrange fascination pour la femme qu’il doit protéger, Vincent est sujet à des angoisses et des hallucinations. Malgré le calme apparent qui règne sur « Maryland », Vincent perçoit une menace extérieure…


Bonjour à tous ! Voici aujourd’hui, et comme chaque premier jour du mois, mon Extravagances. Cette fois-ci, le thème était « Un film avec pour actrice Diane Kruger ». Sans plus attendre, voici le film que j’ai choisi : Maryland.

Un style qui ne me correspond pas forcément

Sans vous mentir – et ce ne serait pas le but de tout manière – je ne suis pas très fan de ce style de film, un peu lent, où l’on peine un peu à savoir où l’on veut en venir. Je nommerai ce style « cannois », même si bien évidemment je ne pense pense pas que le festival de Cannes ait son genre tout à fait spécifique. Mais pour le coup on sent bien qu’il s’agit d’une réalisation très bien menée par Alice Winocour, qui ne cherche pas une suite successive d’actions sans fin, qui prônerait le ‘genre’ blockbuster (je crois que j’ai envie d’assigner des styles aujourd’hui, pardonnez-moi…). En tous les cas, je ne peux enlever à Maryland qu’il est extrêmement bien filmé ! Je m’attendais seulement, au vu du synopsis, à quelque chose de bien différent, d’un peu plus rapide, notamment dans la phase dramatique (et pourtant, elle est très bien ressentie par la réalisation). Finalement, je pense que je ne m’attendais pas à un film aussi policier dans le genre du thriller, mais davantage à l’observation et surtout au ressenti des personnages principaux ; je m’attendais à découvrir leurs sentiments les plus cachés et à être touchée au plus profond de moi. Finalement c’est un semblant d’enquête qui est mené, et ce n’est pas forcément ma tasse de thé.

Une réalisation incroyable

Malgré tout, la réalisation est bien menée et arrive à installer les inquiétudes du personnage principal, Vincent – incarné par Matthias Schoenaerts. L’empathie pour le personnage et ses angoisses, ses doutes, sont non seulement marqués par le jeu de l’acteur, mais aussi beaucoup par le jeu de caméra que nous propose la réalisatrice. Je me suis finalement très bien acclimatée des plans sur les caméras de surveillance comme sur les ralentis qui sont montés durant le film, qui suggèrent toute la tension que ressentent les personnages. J’ai particulièrement appréciés certaines séquences qui augmentent légèrement la pression et qui insistent sur la présence et l’inquiétude du garde du corps Vincent, notamment par un jeu de raccord regard (je ressors mes quelques cours cinématographique visiblement..!) présent entre le personnage, les différents rétroviseurs et la lunette arrière de la voiture, sans en oublier les passagers inquiets. De la même manière, les musiques et sons nous incitent à ressentir des émotions identiques à Vincent. L’environnement sonore est par ailleurs un élément clé du film, puisqu’il installe par moments l’inquiétude, à d’autres l’oublie total d’une menace, jusqu’à nous surprendre au moment où les personnages et nous-même nous y attendons le moins.

Après un début un peu mitigé pour moi, j’ai appris à apprécier un film assez lent mais qui recèle une performance cinématographique. De part la manière de filmer, les bruitages, les musiques, et les acteurs, il nous est possible de ressentir une certaine tension, sans forcément en comprendre le dénouement. C’est une bonne découverte pour moi.

Trance réalisé par Danny Boyle

Trance

RÉSUMÉ : Simon, un commissaire-priseur, s’allie à un gang mené par Franck, un caïd de la pègre. Ils préparent le vol audacieux d’un chef-d’œuvre de Goya. Lorsque Simon tente de flouer le gang pendant le vol, Franck le frappe violemment, le laissant inconscient… À son réveil, Simon annonce que le choc lui a fait oublier où il avait caché le tableau. Incapable de forcer Simon à révéler le lieu de la cachette, Franck et ses associés font appel à une charismatique hypno-thérapeute dans le but de le faire parler.


Bonjour à tous ! Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler d’un film qui m’a pour le moins étonnée. En effet, je ne m’attendais pas du tout à ce qu’il devienne un réel coup de cœur, je faisais d’ailleurs en sorte de repousser le moment de le regarder. Et finalement, quelle n’a pas été ma surprise quand je me suis rendue compte – dès les premières minutes – que ce film était une petite pépite ! On passera sur le fait que je l’ai regardé en français étant donné que je n’ai pas trouvée la version originale, mais pour le coup je n’ai pas été choquée par le doublage (good point!).

Un déroulement de l’intrigue incroyablement juste

Dès les premières minutes – je dirai même secondes – du film, j’ai été happée par le contexte de l’histoire. On sait instantanément qu’un vol d’œuvre d’art va être produit, et l’on suit Simon, interprété par le génialissime James McAvoy, qui nous dit tout sur son métier de commissaire-priseur (ou presque), en tout cas l’essentiel pour l’histoire. Tout au long du film, les éléments s’enchaînent très vite, ne laissant pas forcément le temps de comprendre ce qu’il se passe, qui est ‘gentil’ et qui ne l’est pas. Mais finalement, c’est ce qui fait une grande force de ce film. À chaque moment du film j’ai eu l’impression de saisir un dénouement, ou un élément partiel de ce que l’on me racontait, et la seconde suivante toutes mes théories tombaient à l’eau. J’ai été constamment entraînée, par la vitesse d’enchaînements de l’intrigue et les caractères des personnages, dans un dédale de vraies et de fausses réponses. Au final, je ne suis toujours pas sûre d’avoir saisi ce qui se tramait entre les différents personnages, ni même ce que venait faire la toile extrêmement coûteuse dont il est fait référence tout au long du film. Trance est l’un de ces films où, s’il est possible de tout saisir, ce n’est pas une chose évidente, et c’est ce que j’ai beaucoup apprécié.

Une profondeur complexe et cachée

Mais ce que j’ai énormément aimé également, c’est que derrière cette petite histoire de vol d’une œuvre d’art se cachent d’autres problématiques, bien plus douloureuses. On nous fait croire que l’histoire porte sur une « criminalité matérielle » (la toile volée) alors que finalement nous nous trouvons dans un schéma complexe qui est créé par l’hypnose. Je ne saurais dire si je crois ou non à cette pratique, mais quoi qu’il en soit elle transparaît bien plus qu’essentiel pour le déroulement de ce film et nous amène à nous questionner non plus sur ce vol onéreux mais sur une certaine psychologie des personnages.

J’ai eu un véritable coup de cœur pour ce thriller, que je vous recommande chaudement.

Mange, prie, aime (Eat Pray Love) réalisé par Ryan Murphy

Mange, prie, aime

RÉSUMÉ : Elizabeth Gilbert a tout pour être heureuse : un mari, un grand appartement… Mais un jour, elle réalise que cette vie n’est pas faite pour elle. Après un divorce douloureux, elle entreprend un grand voyage à travers le monde.


Bonjour tout le monde ! Je vous retrouve pour Les Extravagances du mois de juin avec grand plaisir ! Le thème de ce soit était de regarder un film avec comme actrice l’incroyable Julia Roberts. C’est chose faite, et mon choix s’est porté sur Mange, prie, aime et je n’en suis que plus ravie. Et, bonne nouvelle, j’ai pu le regarder en VO ! Mais en quoi ce film a pu se démarquer d’un autre, me direz-vous, pour qu’il devienne par ailleurs un presque coup de cœur pour moi ? Eh bien pour le savoir, je vous laisse lire la suite !

Un merveilleux voyage visuel…

J’ai instantanément été happée par l’univers, merveilleux de par ses paysages et ses traditions, que nous offre le film. On entre dans un monde si différent et si étranger du monde occidental dans lequel nous vivons que l’on a envie de faire partie du voyage. Et plus qu’un voyage à travers les paysages de l’Italie, de l’Inde et de Bali, c’est notre existence qui évolue et qui se dévoile à nos yeux. Comme Liz – Julia Roberts – nous effectuons un voyage au fond de nous-même, ce qui nous permet avant tout d’apprendre à nous connaître.

comme spirituel

Je me suis sentie assez proche de ce personnage – même si ma vie n’était pas aussi avancée avec le mariage hein et le divorce hein ! – dans la mesure où je pense que nous ressentons tous le besoin, un jour, de nous recentrer sur nous-même et de découvrir qui l’on est vraiment. Cette histoire m’a fait prendre conscience de tout ce que nous pouvons vivre et de tout ce dont on peut être capable, quelque soit notre existence et nos expériences. Il est de ces films où, dès leur visionnage, on a envie de tout plaquer et de faire le tour du monde. Je ne pense pas que j’en serai réellement capable, mais finalement, avec un peu de volonté et de courage, il est possible de sortir de ses propres sentiers battus pour aller explorer le monde, son propre monde.

Du fait que je sois athée, j’ai eu un peu peur de ne pas me reconnaître dans la partie « religieuse » du film. Au final, j’ai été très satisfaite de découvrir non pas une histoire réellement de religion, mais davantage de croyance. Je ne sais pas si je vais réussir à me faire comprendre tant je ne maîtrise pas le sujet, mais selon moi le film traite avant tout d’une croyance en soi, en ses capacités. L’important n’est pas d’avoir foi en quelqu’un, mais de faire en sorte de trouver son propre équilibre, de la manière qui nous correspond le mieux. Je ne dirai pas que je me mettrai à la méditation – même si ma curiosité est attisée désormais – mais je ressens quelque l’envie si ce n’est le besoin de davantage me recentrer sur moi-même, et, un jour, à l’image des guru de me vider l’esprit de tous mes petits tracas et petites pensées pouvant parasiter une simplicité de vivre.

Par ailleurs, le passage en Italie m’a indéniablement donné envie d’y retourner et d’y vivre pleinement une expérience. Je me suis d’ailleurs rappelé comme l’italien est une belle langue que je devrai définitivement apprendre !

Des personnages touchants

Au-delà du personnage principal interprété par Julia Roberts (que j’ai tout bonnement adoré!), je ne peux que souligner l’attachement que j’ai eu pour chacun des personnages. On y découvre au fur et à mesure leur vécu, leur histoire, permettant de créer cet attachement particulier. Et je dédie une mention spéciale à James Franco (comment ai-je pu ne pas le remarquer plus tôt ? *.*)

Je pense vous avoir livrés les arguments qui selon moi font de ce film une petite pépite. J’attends vos retours avec impatience !

N’oublie jamais (The Notebook) réalisé par Nick Cassavetes

N'oublie jamais

RÉSUMÉ : Atteinte de la maladie d’Alzheimer, Allie vit en maison de retraite. Chaque jour, Noah lui lit le même livre. Il s’agit du carnet où Allie a consigné sa propre histoire, lorsqu’elle a appris sa maladie. Pour ne pas oublier ses sentiments, elle a écrit, et Noah, inlassablement, lui relit ses propres mots. À travers eux, on la découvre dans les années trente, éperdument amoureuse d’un jeune homme, Noah, que sa mère fera tout pour éloigner d’elle, sa situation n’étant pas jugée assez bonne. Après des années de séparation, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, Allie s’apprête à épouser un avocat. Lorsque, par le journal, elle apprend le retour de Noah, l’envie lui prend de le revoir. Échappant à une vie de convenance, les deux jeunes gens se retrouvent et découvrent que leur amour est resté intact. Ils passeront le reste de leur vie ensemble, jusqu’à ce que la mémoire les sépare.

Autant vous dire que pour ce thème « Adaptation d’un roman de Nicholas Sparks », que j’avais consciencieusement ajouté à notre liste à Florian et moi, j’étais excitée comme une puce. Sur les 12 films adaptés de ses romans, j’en avais déjà vus 4, dont The Last Song, MON film préféré. Alors forcément, avec ce thème, je n’avais qu’une envie : en découvrir un autre. Mon choix s’est tourné vers N’oublie jamais. J’en avais beaucoup entendu parler, étant il me semble le plus connu des 12 adaptations. Il m’a alors semblé logique de regarder ce film, surtout avec Ryan Gosling en acteur principal :p Mais passons sans attendre à mon avis.

Un début décevant

J’ai pour le moins été déçue, malheureusement. J’en attendais certainement beaucoup, ayant adoré The Last Song, The Lucky One, Le temps d’un automne (second film préféré ^^) et Une seconde chance. Je pense que c’est ça, j’en attendais beaucoup trop. Ce n’est pas un mauvais film, j’ai passé un bon moment, mais je m’attendais à mieux. Il m’a en effet semblé que le début de l’histoire d’amour était beaucoup trop rapide et improbable. Quel est donc le caractère d’Allie, qui paraît déterminée à ne pas laisser une chance à Noah, et qui subitement tombe follement amoureuse de lui ? Peut-être y a-t-il une ellipse dans le film et que d’autres rendez-vous sont présents mais qu’on ne le perçoit pas à l’écran. Mais j’en doute fortement dans la mesure où il s’agit d’une romance estivale, et que qui dit été, dit peu de temps. Pour le savoir il faudrait que je relise le livre Les pages de notre amour, ça fait bien longtemps que je l’ai lu, je ne me souviens donc plus de grand chose – ce qui colle plutôt bien au titre du film d’ailleurs…

Un parallèle avec Titanic

Je pense que j’ai eu beaucoup de mal à accrocher au film et aux personnages. Je n’ai pas pu m’empêcher de faire un parallèle avec Titanic : un jeune homme plutôt pauvre, qui tombe éperdument amoureux d’une jeune fille de la haute société. Noah va tout faire pour attirer l’attention d’Allie, il va lui « montrer les choses de la vie » (sérieusement, se coucher en plein milieu de la route et risquer quelque peu sa vie ?), tous deux vont participer à une petite soirée plutôt folklorique au niveau musical, avec accordéon et tout le tintouin, Noah dansant avec un petit garçon – Jack avec une petite fille dans Titanic – avant de proposer à sa bien-aimée de partager cette danse de ‘classe inférieure’ (n’y a-t’il pas un passage totalement similaire au fin fond du paquebot si célèbre ?!). J’avoue que ces similitudes m’ont quelque peu dérangées. Dans le même acabit, j’ai trouvé quelques similitudes avec d’autres adaptations, The Last Song principalement (je l’ai tellement vu, les points communs ne peuvent que me frapper) : la jeune fille qui finie par montrer à son cher et tendre ses qualités de pianiste, ou encore l’une des familles d’un des adolescents qui appesantie un repas familial en rabaissant l’un des deux tourtereaux quant au choix de ne pas aller à l’université. On dira qu’on retrouve la patte de l’auteur, même si je trouve dommage d’avoir autant de similitudes, rendant le film un peu moins original.

Des personnages matures appréciables

Ce qui m’a cependant plu dans ce film, parce-que oui, j’ai quand même apprécié, ce sont les moments où nous suivons ce vieil homme qui raconte l’histoire de Noah et Allie à une vieille dame de la maison de retraite. On ressent facilement les émotions transmises à chaque chapitre lu par l’homme, ses tentatives afin de redonner la mémoire à cette femme qui (re)découvre une si belle histoire d’amour. On partage avec cette femme l’envie de connaître la suite du livre, la suite de cette romance adolescente, puis par la suite cette romance adulte. C’est également un point que j’ai apprécié : une fois la partie adolescente terminée, les personnages, leurs caractères, leurs histoires me plaisaient davantage. On ressent leur maturité qui est désormais présente, surtout pour le personnage d’Allie, pour qui cela manquait cruellement. Mais peut-on lui demander d’en avoir à l’âge de 17 ans, tandis qu’elle ne souhaite qu’une chose : vivre son histoire d’amour avec Noah ? Lorsqu’ils sont adultes, on découvre subitement ce qu’ils sont devenus, parfois on a de l’espoir pour leur histoire, parfois non. Je me suis je pense sentie plus proche d’eux adultes qu’adolescents, ce qui est certainement logique.

J’ai par contre été plutôt déçue par Ryan Gosling, je l’ai largement préféré dans Crazy Stupid Love :p

S’en est tout pour ces Extravagances de F&M du mois d’avril , à bientôt !

Exodus (Exodus: Gods And Kings) réalisé par Ridley Scott

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RÉSUMÉ : Une relecture de la trajectoire de Moïse.

Une fois de plus, le cinéma me permet de connaître et de m’intéresser à l’histoire. Pour qui tout ceci est déjà connu, pour moi c’est souvent très flou. Mais j’ai eu le plaisir de découvrir ce film et son histoire il y a plus d’un an maintenant au moment de sa sortie au cinéma.

Un casting plaisant

Étant donné que cette histoire est certainement connue de tous, je vais davantage vous donner mon avis sur la forme si l’on peut dire. Je trouve que le casting est très bien choisi, et je pense pouvoir dire sans me tromper que Florian (Modeste-Illumination) – avec qui je suis allée voir le film, comme toujours ^^ – est du même avis que moi : parce-qu’un film avec Christian Bale, ça en vaut la peine ! Et pour ne pas parler que du physique (parce-qu’il n’y a pas que l’apparence qui compte quand même..!), Moïse est très bien joué, tout comme Ramsès interprété par Joel Edgerton. On ressent très bien au début du film la complexité des sentiments à la fois fraternels et rivaux entre les deux personnages, qui vont finalement se recentrer sur la rivalité au vu des enjeux et objectifs de chacun.

Petite aparté loufoque…

Quand on en vient à la prophétie, je ne peux m’empêcher de me dire que ça complique toujours tout. Je m’explique : et si finalement, de manière générale, on n’arrêtait d’écouter quelque prophétie que ce soit ? Étant donné qu’à partir du moment où quelqu’un tente de déjouer cette prophétie, c’est à ce moment là qu’elle se réalise et que l’on se fait couillonner. Alors bon, je sais pas ce que vous en pensez, mais selon moi il faut arrêter de vouloir les contrer (exemples : Œdipe qui va tuer son père et copuler avec sa mère ; Moïse qui va être s’enfuir avec sa sœur au moment de sa naissance ; …). Dans le cas présent, si elle avait été ignorée, il n’aurait pas été utile de chercher à tuer tous les nouveaux-nés hébreux, Moïse ne se serait pas échappé, et possiblement la prophétie ne se serait pas réalisée. Enfin… Je m’égare beaucoup trop, mais vous voyez ce que je veux dire ! J’espère… ^^

De manière générale

Mais revenons à l’essentiel… Les effets spéciaux sont indéniablement bien réalisés (je ne voudrai pas autant de grenouilles dans mon lit ! Ni d’asticots…). Je n’ai pas vu le film en 3D (j’évite en général…) mais on devait sûrement se croire parmi tous ces insectes (du coup ça m’arrange bien de ne pas avoir mis ces merveilleuses lunettes ! XD)

En somme, j’ai bien aimé ce film, pour ses acteurs, sa réalisation et son apport historique (pour moi en tout cas !). Et puis qu’on se le dise : j’adore l’Égypte :p

Chasseur blanc, cœur noir (White Hunter, Black Heart) réalisé par Clint Eastwood

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RÉSUMÉ : Un réalisateur de films intransigeant, John Wilson, s’apprête à tourner une superproduction en Afrique. Il est peu à peu captivé par un autre projet: celui de partir à la chasse à l’éléphant. En 1951 Peter Viertel, romancier, accompagne John Huston en Afrique sur le tournage d' »African Queen ». Il en tire un ouvrage « Chasseur blanc, cœur noir » qui, déclare-t-il, « ne traite pas d' »African Queen ». C’est le portrait d’un réalisateur en proie à une obsession envahissante qui, pour lui, passe avant tout. Une obsession dont le prix sera exorbitant. »

Bonjour tout le monde ! Ou plutôt bonsoir vue l’heure à laquelle je poste cet article… Oui, je le sais, ce n’est pas raisonnable de ma part de poster ma seconde découverte des Extravagances de manière si in extremis, mais le principal est que je sois dans les temps, n’est-ce pas ? 😀

Alors le voici le voilà, dans le thème « Réalisé par Clint Eastwood », je vous présente Chasseur blanc, cœur noir ! Le plus connu, n’est-ce pas ? Hmm hmm… C’est donc le second film que je regarde de ce grand réalisateur, après American Sniper dont je compte bien vous parler un jour (très précis hein ? :p). J’ai hésité entre ce film et Invictus, peut-être aurai-je dû opter pour le second ? Certainement. D’autant plus que regarder Chasseur blanc, cœur noir lorsque l’on a peu dormi… C’est assez compliqué à comprendre… Mais voilà, je vais quand même essayer de donner un avis qui je l’espère sera tout au moins pertinent sur ce film !

Petite mise en contexte

J’espère ne pas me tromper en disant cela, mais il me semble que le personnage qu’incarne Clint Eastwood – parce-que oui, il a une fois encore une double casquette pour l’un de ses films – incarne un réalisateur ayant tourné en Afrique. Une grande différence se ressent cependant : le réalisateur représenté se concentre essentiellement sur le tournage de son film, tandis que Clint Eastwood semble plutôt préférer chasser l’éléphant, jusqu’à décevoir ses amis.

Une forte personnalité incarnée par Clint Eastwood

J’ai trouvé assez intéressant ce point de vue que l’on a du travail, des ambitions du réalisateur, même s’il n’est certainement qu’une facette, qu’une personnalité parmi la multitude d’hommes qui exercent ce métier. On découvre au départ un personnage qui fait tout pour réaliser un film à son image, sans artifice, en insistant pour tourner en Afrique plutôt que dans un studio ou dans un décor qui n’est pas fidèle à sa vision des choses. On découvre par cela un personnage caractériel, qui sait ce qu’il souhaite et qui d’ailleurs l’obtient, sans prendre garde à son entourage. Ses ambitions vis-à-vis de son film vont rapidement être tournées vers un autre objectif : celui de chasser un éléphant. Le réalisateur se détourne totalement de sa création ainsi que de ses partenaires, montrant un personnage borné.

Je ne saurai dire si j’ai aimé ce film ou non, tant il m’a semblé compliqué. Il me faudrait certainement le revoir à tête reposée afin de mieux le cerner et en comprendre les objectifs de Clint Eastwood.

J’espère faire mieux pour le prochain, et promis, je serai en forme quand je regarderai le film ! D’ailleurs en attendant je vous invite à aller voir mon précédent article des Extravagances, beaucoup plus fini et intéressant !