Héloïse, ouille ! de Jean Teulé

Bonjour ! Voilà aujourd’hui une lecture bien particulière, qui de part son époque (1100 et quelques), son sujet (la religion) et sa couverture (un peu de superficialité ne fait pas de mal), ne partait vraiment pas du bon pied. D’autant plus que me mettre entre les mains un livre au sujet historique est toujours risqué, vous le savez bien maintenant… Aussi, quelle ne fut pas ma surprise : de un, de tomber sur une lecture tout à fait érotique ; de deux, de m’attacher à comprendre les tenants et aboutissants historiques des personnes qu’étaient Héloïse et Abélard ; de trois, de tomber en amour (mot féminin dans le contexte, c’est si joli je trouve « ma amour »…) pour cette histoire, que dis-je, cette romance !, à laquelle j’attribue un bien mérité (selon moi évidemment…) presque coup de cœur. Allez, suivez-moi, je vous raconte tout !

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Le cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates de Mary Ann Shaffer et Annie Barrows

Hello tout le monde ! Je vous parle aujourd’hui d’une lecture presque coup de ♥ : Le cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates de Mary Ann Shaffer et Annie Barrows.

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Podium Littéraire #2 – Cérémonie du 7 octobre 2019

2019

Hello tout le monde ! Je vous reviens aujourd’hui pour mon deuxième podium littéraire (pour voir celui de l’année passée, c’est par ici!). Le principe est simple : sur une année de lecture, je vous présente mes trois favoris, ainsi qu’un classement par genres. J’avais adoré le faire la dernière fois et je suis toute excitée de vous présenter celui-là !

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Pourquoi j’ai mangé mon père (The Evolution Man) de Roy Lewis

Pourquoi j'ai mangé mon père

RÉSUMÉ : Ernest, un jeune homme préhistorique du Pléistocène moyen raconte les aventures de sa famille et en particulier de son père Édouard, féru de sciences et pétri d’idées généreuses. Pour échapper aux prédateurs de l’Afrique orientale, Édouard invente successivement le feu, les pointes durcies à la flamme, l’exogamie et l’arc. Seul l’oncle Vania voit cette débauche de progrès d’un mauvais œil et ne se prive pas de critiquer Édouard, en profitant toutefois de ses dernières trouvailles : si son cri de ralliement est « Back to the trees! », il le pousse volontiers auprès d’un foyer rassurant.

Le reste de sa famille est également inventif : la mère découvrira la cuisson des aliments alors que Ernest et ses frères se distingueront chacun à leur manière, tel William, qui tentera de domestiquer un chien, Alexandre qui à l’aide de morceaux de charbon dessinera des images contre les rochers ou encore Oswald qui poussera, en bon chasseur, la famille à la vie nomade.

L’incendie accidentel de la savane, le don du feu à des tribus adversaires, puis la découverte de l’arc donnent lieu à de nombreuses controverses conduisant au dénouement tragique qui justifie le titre français.

Bonjour à tous. Aujourd’hui je vous parle du roman du sociologue Roy Lewis Pourquoi j’ai mangé mon père.

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Elle, tome 1 : Mai 1944 de Fanny Montgermont

Elle

RÉSUMÉ : 1944… En pleine seconde guerre mondiale, la ville de Rennes est pilonnée par les bombardements.

Au milieu des ruines, Hippolyte la découvre.

De grands yeux bleus, des belles boucles blondes… Un visage d’ange !

Cette étrange jeune fille va bouleverser son destin.

À l’achat de cette bande-dessinée, j’ai tout de suite été attirée par sa douce couverture. Ce n’est que par la suite que j’ai découvert que l’histoire se déroulait à Rennes, où j’ai vécu quatre ans.

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Dunkerque (Dunkirk) réalisé par Christopher Nolan

Dunkerque

RÉSUMÉ : Au début de la Seconde Guerre mondiale, en mai 1940, environ 400 000 soldats britanniques, canadiens, français et belges se retrouvent encerclés par les troupes allemandes dans la poche de Dunkerque. L’Opération Dynamo est mise en place pour évacuer le Corps expéditionnaire britannique (CEB) vers l’Angleterre.

L’histoire s’intéresse aux destins croisés des soldats, pilotes, marins et civils anglais durant l’Opération Dynamo. Alors que le CEB est évacué par le port et les plages de Dunkerque, trois soldats britanniques, avec un peu d’ingéniosité et de chance, arrivent à embarquer sous les bombardements. Un périple bien plus grand les attend : la traversée du détroit du Pas de Calais.


Dunkerque, Dunkerque, Dunkerque… Un an et demi peut-être que j’attendais de pouvoir voir ce film, dont le trailer si court m’avait subjuguée dans les salles de cinéma. Quelques secondes auront suffi à me faire trembler et à me rendre impatiente de voir ce chef-d’œuvre tant attendu.

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Au temps de François 1er : Journal d’Anne de Cormes, 1515-1516 de Brigitte Coppin

Au temps de François 1er Journal d'Anne de Cormes, 1515-1516.jpg

RÉSUMÉ : « 9 avril 1515. La nouvelle est arrivée tout droit de Paris : le roi François, sa mère, sa sœur, son épouse et toute la cour vont s’installer à Amboise. Mon amie Charlotte m’a regardée les yeux brillant d’excitation. Je lui ai fait un petit signe : elle a désormais de quoi écrire sa première page. « J’attends qu’il soit là! » m’a-t-elle soufflé. Je n’ai pas insisté. Je me dis que si le roi fait une telle impression alors qu’il encore au loin, quel effet va-t-il produire une fois installé ici ? Charlotte a peut-être raison. Il y aura mille choses à observer et à décrire. En fait, j’ai bien de la chance d’avoir quinze ans en cette année 1515. »

Bonjour à tous ! Aujourd’hui je vais vous parler d’un livre jeunesse, sur… La jeunesse au XVIème siècle.

Dans la peau d’une adolescente du XVIè siècle

Ce roman, comme l’indiquent plutôt bien le titre et le résumé, est écrit à la première personne, par une jeune fille de 15 ans : Anne de Cormes. Étant toujours aussi douée en histoire, n’est-ce pas, j’ai découvert un bon nombre de choses sur la période de François Ier grâce à cet ouvrage ! Je me suis beaucoup attachée au personnage d’Anne, par une écriture qui permet facilement de se mettre à sa place, malgré la différence d’âge. On découvre comment elle pouvait vivre à cette époque, on ressent pleinement ses émotions d’adolescente. L’auteur réussi a installer un certain suspense tout au long de l’histoire, menant à se questionner sur l’avenir incertain de cette jeune héroïne.

Je vous livre une petite citation qui m’a beaucoup plu dans cet ouvrage et qui renvoie à une robe que le destin a mis sur le chemin d’Anne :

« Ma petite Anne, quand le destin t’envoie un cadeau pareil, ne laisse personne d’autre s’en saisir ! »

Quelques apports historiques utiles

Pour terminer, j’ai apprécié les petits apports historiques tels que les dates importantes de la période, qui permettent de réellement s’imprégner de l’Histoire avec un grand ‘H’. Je compte bien lire tous les ouvrages de la collection « Mon Histoire » chez Gallimard Jeunesse !

Exodus (Exodus: Gods And Kings) réalisé par Ridley Scott

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RÉSUMÉ : Une relecture de la trajectoire de Moïse.

Une fois de plus, le cinéma me permet de connaître et de m’intéresser à l’histoire. Pour qui tout ceci est déjà connu, pour moi c’est souvent très flou. Mais j’ai eu le plaisir de découvrir ce film et son histoire il y a plus d’un an maintenant au moment de sa sortie au cinéma.

Un casting plaisant

Étant donné que cette histoire est certainement connue de tous, je vais davantage vous donner mon avis sur la forme si l’on peut dire. Je trouve que le casting est très bien choisi, et je pense pouvoir dire sans me tromper que Florian (Modeste-Illumination) – avec qui je suis allée voir le film, comme toujours ^^ – est du même avis que moi : parce-qu’un film avec Christian Bale, ça en vaut la peine ! Et pour ne pas parler que du physique (parce-qu’il n’y a pas que l’apparence qui compte quand même..!), Moïse est très bien joué, tout comme Ramsès interprété par Joel Edgerton. On ressent très bien au début du film la complexité des sentiments à la fois fraternels et rivaux entre les deux personnages, qui vont finalement se recentrer sur la rivalité au vu des enjeux et objectifs de chacun.

Petite aparté loufoque…

Quand on en vient à la prophétie, je ne peux m’empêcher de me dire que ça complique toujours tout. Je m’explique : et si finalement, de manière générale, on n’arrêtait d’écouter quelque prophétie que ce soit ? Étant donné qu’à partir du moment où quelqu’un tente de déjouer cette prophétie, c’est à ce moment là qu’elle se réalise et que l’on se fait couillonner. Alors bon, je sais pas ce que vous en pensez, mais selon moi il faut arrêter de vouloir les contrer (exemples : Œdipe qui va tuer son père et copuler avec sa mère ; Moïse qui va être s’enfuir avec sa sœur au moment de sa naissance ; …). Dans le cas présent, si elle avait été ignorée, il n’aurait pas été utile de chercher à tuer tous les nouveaux-nés hébreux, Moïse ne se serait pas échappé, et possiblement la prophétie ne se serait pas réalisée. Enfin… Je m’égare beaucoup trop, mais vous voyez ce que je veux dire ! J’espère… ^^

De manière générale

Mais revenons à l’essentiel… Les effets spéciaux sont indéniablement bien réalisés (je ne voudrai pas autant de grenouilles dans mon lit ! Ni d’asticots…). Je n’ai pas vu le film en 3D (j’évite en général…) mais on devait sûrement se croire parmi tous ces insectes (du coup ça m’arrange bien de ne pas avoir mis ces merveilleuses lunettes ! XD)

En somme, j’ai bien aimé ce film, pour ses acteurs, sa réalisation et son apport historique (pour moi en tout cas !). Et puis qu’on se le dise : j’adore l’Égypte :p

Les Adieux à la reine : le film réalisé par Benoît Jacquot & le roman de Chantal Thomas

Le film

Les Adieux à la reine

RÉSUMÉ : En 1789, à l’aube de la Révolution, Versailles continue de vivre dans l’insouciance et la désinvolture, loin du tumulte qui gronde à Paris. Quand la nouvelle de la prise de la Bastille arrive à la Cour, le château se vide, nobles et serviteurs s’enfuient… Mais Sidonie Laborde, jeune lectrice entièrement dévouée à la Reine, ne veut pas croire les bruits qu’elle entend. Protégée par Marie-Antoinette, rien ne peut lui arriver. Elle ignore que ce sont les trois derniers jours qu’elle vit à ses côtés.


Je ne parviens pas à me souvenir la première fois que j’ai vu ce film, mais une chose est sûre, même après l’avoir vu une troisième fois, je suis toujours aussi perplexe. J’ai beaucoup de mal à l’apprécier tant je reste sur ma fin à chaque coup. Vous me direz, mais dans ce cas pourquoi t’évertues-tu à le revoir ? Eh bien c’est pour vous en parler le mieux possible mes très chers !

Un penchant fortement négatif

Voyez, tellement je reste incertaine, je ne parviens pas à organiser mes pensées vis-à-vis de ce film, soit dit en passant, adapté du roman éponyme de Chantal Thomas, dont je parlerai plus loin. Étant donné que mon avis risque de pencher davantage en négatif, je vais commencer par là et finir par une touche plus positive, car il n’y a pas que des défauts tout de même. C’est assez frustrant car on voit les efforts faits pour que l’on s’attache aux personnages, notamment celui de Sidonie, lectrice et grande dévouée de la Reine Marie-Antoinette. Pourtant je ne suis pas parvenue à compatir à sa situation ni même à celle de tous les occupants de Versailles, qui sont en pleine crise de panique de trois jours durant – pour ceux dont la tête n’a bien évidemment pas encore été coupée… J’ai bien ressenti l’atmosphère critique que le réalisateur a voulu faire passer, notamment avec les musiques, mais malheureusement ces dernières n’ont pas été à la hauteur de la panique des aristocrates, valets et dames de chambre. En plus de ça on ne comprend pas instantanément ce qui les mets dans cet état, la Prise de la Bastille bien évidemment, mais leurs états d’esprits ne sont pas assez développés pour faire passer leurs émotions. L’évolution de l’histoire, quant à elle, n’est je trouve pas assez progressive, on passe d’un plan à l’autre avec la sensation de rater des éléments essentiels des événements. Dernier point négatif, comme je le disais plus haut, il s’agit de la fin. À chaque coup je ne peux m’empêcher de me poser des questions sur l’avenir de Sidonie : est-elle ne serait-ce qu’encore vivante ? J’ai pu avoir ma réponse dans le roman de Chantal Thomas, et bien heureusement car finalement ce n’est peut-être que le seul élément pour lequel j’éprouvais un intérêt à commencer la lecture de l’ouvrage.

Tout n’est pas noir

Les points positifs maintenant, qui sont moins nombreux, faisant pencher la balance du mauvais côté pour le film. Malgré le fait que les personnages ne m’ont pas transcendé, j’ai tout de même eu un léger attachement à Sidonie à la fin du film, tant sa dévotion est grande pour Marie-Antoinette. Le personnage de la Reine est je trouve plutôt bien interprété par Diane Kruger. On ressent pour le coup la lente progression vers les abysses de la Reine, perdant petit à petit l’espoir et les personnes qu’elle chérie. Enfin j’ai trouvé très intéressant le sujet de la Révolution à la suite de la Prise de la Bastille, en plein cœur du château de Versailles.


Le roman

Les Adieux à la reine

RÉSUMÉ : 1810. Vienne est une ville ruinée et humiliée par le passage et la victoire de Napoléon. Agathe, ancienne lectrice de Marie-Antoinette, se souvient des derniers jours de la reine à Versailles après la prise de la Bastille, et particulièrement de ce jour où la famille royale s’est enfuie. Avec une écriture fébrile et minutieuse, elle restitue le faste de la Cour, savamment orchestré par cette reine si controversée.


Le roman à privilégier par rapport au film

J’ai bien plus apprécié de lire le roman de Chantal Thomas que de voir son adaptation filmique. C’est déjà un bon point, même si ce n’était pas gagné ! J’ai eu un peu de mal au début, de peur si je puis dire de trop me référer aux personnages et acteurs du film. Finalement j’ai bien aimé en apprendre davantage sur cette lectrice de la Reine ainsi que sur les inquiétudes des résidents de Versailles. Celles-ci sont bien plus développées et suivies tout au long de ces trois jours d’incertitudes. J’ai éprouvé plus d’attachement pour le personnage principal qui nous raconte son vécu – c’est dès le départ que j’ai pu savoir ce qu’il était advenu de Sidonie (Agathe dans le roman), et je suis rassurée par l’avenir choisi par l’auteur ! On suit son personnage de bout à bout, à la pêche aux informations, aux angoisses qu’elle éprouve pour sa reine, à l’écroulement de la vie du château de Versailles.

En conclusion ce roman m’a permis d’imaginer la panique et les angoisses des personnes hautes placées pendant la Révolution française et d’en apprendre d’ailleurs davantage sur la Révolution elle-même – toujours une quiche en histoire… Mieux vaut privilégier le roman au film !