Mange, prie, aime (Eat Pray Love) réalisé par Ryan Murphy

Mange, prie, aime

RÉSUMÉ : Elizabeth Gilbert a tout pour être heureuse : un mari, un grand appartement… Mais un jour, elle réalise que cette vie n’est pas faite pour elle. Après un divorce douloureux, elle entreprend un grand voyage à travers le monde.


Bonjour tout le monde ! Je vous retrouve pour Les Extravagances du mois de juin avec grand plaisir ! Le thème de ce soit était de regarder un film avec comme actrice l’incroyable Julia Roberts. C’est chose faite, et mon choix s’est porté sur Mange, prie, aime et je n’en suis que plus ravie. Et, bonne nouvelle, j’ai pu le regarder en VO ! Mais en quoi ce film a pu se démarquer d’un autre, me direz-vous, pour qu’il devienne par ailleurs un presque coup de cœur pour moi ? Eh bien pour le savoir, je vous laisse lire la suite !

Un merveilleux voyage visuel…

J’ai instantanément été happée par l’univers, merveilleux de par ses paysages et ses traditions, que nous offre le film. On entre dans un monde si différent et si étranger du monde occidental dans lequel nous vivons que l’on a envie de faire partie du voyage. Et plus qu’un voyage à travers les paysages de l’Italie, de l’Inde et de Bali, c’est notre existence qui évolue et qui se dévoile à nos yeux. Comme Liz – Julia Roberts – nous effectuons un voyage au fond de nous-même, ce qui nous permet avant tout d’apprendre à nous connaître.

comme spirituel

Je me suis sentie assez proche de ce personnage – même si ma vie n’était pas aussi avancée avec le mariage hein et le divorce hein ! – dans la mesure où je pense que nous ressentons tous le besoin, un jour, de nous recentrer sur nous-même et de découvrir qui l’on est vraiment. Cette histoire m’a fait prendre conscience de tout ce que nous pouvons vivre et de tout ce dont on peut être capable, quelque soit notre existence et nos expériences. Il est de ces films où, dès leur visionnage, on a envie de tout plaquer et de faire le tour du monde. Je ne pense pas que j’en serai réellement capable, mais finalement, avec un peu de volonté et de courage, il est possible de sortir de ses propres sentiers battus pour aller explorer le monde, son propre monde.

Du fait que je sois athée, j’ai eu un peu peur de ne pas me reconnaître dans la partie « religieuse » du film. Au final, j’ai été très satisfaite de découvrir non pas une histoire réellement de religion, mais davantage de croyance. Je ne sais pas si je vais réussir à me faire comprendre tant je ne maîtrise pas le sujet, mais selon moi le film traite avant tout d’une croyance en soi, en ses capacités. L’important n’est pas d’avoir foi en quelqu’un, mais de faire en sorte de trouver son propre équilibre, de la manière qui nous correspond le mieux. Je ne dirai pas que je me mettrai à la méditation – même si ma curiosité est attisée désormais – mais je ressens quelque l’envie si ce n’est le besoin de davantage me recentrer sur moi-même, et, un jour, à l’image des guru de me vider l’esprit de tous mes petits tracas et petites pensées pouvant parasiter une simplicité de vivre.

Par ailleurs, le passage en Italie m’a indéniablement donné envie d’y retourner et d’y vivre pleinement une expérience. Je me suis d’ailleurs rappelé comme l’italien est une belle langue que je devrai définitivement apprendre !

Des personnages touchants

Au-delà du personnage principal interprété par Julia Roberts (que j’ai tout bonnement adoré!), je ne peux que souligner l’attachement que j’ai eu pour chacun des personnages. On y découvre au fur et à mesure leur vécu, leur histoire, permettant de créer cet attachement particulier. Et je dédie une mention spéciale à James Franco (comment ai-je pu ne pas le remarquer plus tôt ? *.*)

Je pense vous avoir livrés les arguments qui selon moi font de ce film une petite pépite. J’attends vos retours avec impatience !

N’oublie jamais (The Notebook) réalisé par Nick Cassavetes

N'oublie jamais

RÉSUMÉ : Atteinte de la maladie d’Alzheimer, Allie vit en maison de retraite. Chaque jour, Noah lui lit le même livre. Il s’agit du carnet où Allie a consigné sa propre histoire, lorsqu’elle a appris sa maladie. Pour ne pas oublier ses sentiments, elle a écrit, et Noah, inlassablement, lui relit ses propres mots. À travers eux, on la découvre dans les années trente, éperdument amoureuse d’un jeune homme, Noah, que sa mère fera tout pour éloigner d’elle, sa situation n’étant pas jugée assez bonne. Après des années de séparation, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, Allie s’apprête à épouser un avocat. Lorsque, par le journal, elle apprend le retour de Noah, l’envie lui prend de le revoir. Échappant à une vie de convenance, les deux jeunes gens se retrouvent et découvrent que leur amour est resté intact. Ils passeront le reste de leur vie ensemble, jusqu’à ce que la mémoire les sépare.

Autant vous dire que pour ce thème « Adaptation d’un roman de Nicholas Sparks », que j’avais consciencieusement ajouté à notre liste à Florian et moi, j’étais excitée comme une puce. Sur les 12 films adaptés de ses romans, j’en avais déjà vus 4, dont The Last Song, MON film préféré. Alors forcément, avec ce thème, je n’avais qu’une envie : en découvrir un autre. Mon choix s’est tourné vers N’oublie jamais. J’en avais beaucoup entendu parler, étant il me semble le plus connu des 12 adaptations. Il m’a alors semblé logique de regarder ce film, surtout avec Ryan Gosling en acteur principal :p Mais passons sans attendre à mon avis.

Un début décevant

J’ai pour le moins été déçue, malheureusement. J’en attendais certainement beaucoup, ayant adoré The Last Song, The Lucky One, Le temps d’un automne (second film préféré ^^) et Une seconde chance. Je pense que c’est ça, j’en attendais beaucoup trop. Ce n’est pas un mauvais film, j’ai passé un bon moment, mais je m’attendais à mieux. Il m’a en effet semblé que le début de l’histoire d’amour était beaucoup trop rapide et improbable. Quel est donc le caractère d’Allie, qui paraît déterminée à ne pas laisser une chance à Noah, et qui subitement tombe follement amoureuse de lui ? Peut-être y a-t-il une ellipse dans le film et que d’autres rendez-vous sont présents mais qu’on ne le perçoit pas à l’écran. Mais j’en doute fortement dans la mesure où il s’agit d’une romance estivale, et que qui dit été, dit peu de temps. Pour le savoir il faudrait que je relise le livre Les pages de notre amour, ça fait bien longtemps que je l’ai lu, je ne me souviens donc plus de grand chose – ce qui colle plutôt bien au titre du film d’ailleurs…

Un parallèle avec Titanic

Je pense que j’ai eu beaucoup de mal à accrocher au film et aux personnages. Je n’ai pas pu m’empêcher de faire un parallèle avec Titanic : un jeune homme plutôt pauvre, qui tombe éperdument amoureux d’une jeune fille de la haute société. Noah va tout faire pour attirer l’attention d’Allie, il va lui « montrer les choses de la vie » (sérieusement, se coucher en plein milieu de la route et risquer quelque peu sa vie ?), tous deux vont participer à une petite soirée plutôt folklorique au niveau musical, avec accordéon et tout le tintouin, Noah dansant avec un petit garçon – Jack avec une petite fille dans Titanic – avant de proposer à sa bien-aimée de partager cette danse de ‘classe inférieure’ (n’y a-t’il pas un passage totalement similaire au fin fond du paquebot si célèbre ?!). J’avoue que ces similitudes m’ont quelque peu dérangées. Dans le même acabit, j’ai trouvé quelques similitudes avec d’autres adaptations, The Last Song principalement (je l’ai tellement vu, les points communs ne peuvent que me frapper) : la jeune fille qui finie par montrer à son cher et tendre ses qualités de pianiste, ou encore l’une des familles d’un des adolescents qui appesantie un repas familial en rabaissant l’un des deux tourtereaux quant au choix de ne pas aller à l’université. On dira qu’on retrouve la patte de l’auteur, même si je trouve dommage d’avoir autant de similitudes, rendant le film un peu moins original.

Des personnages matures appréciables

Ce qui m’a cependant plu dans ce film, parce-que oui, j’ai quand même apprécié, ce sont les moments où nous suivons ce vieil homme qui raconte l’histoire de Noah et Allie à une vieille dame de la maison de retraite. On ressent facilement les émotions transmises à chaque chapitre lu par l’homme, ses tentatives afin de redonner la mémoire à cette femme qui (re)découvre une si belle histoire d’amour. On partage avec cette femme l’envie de connaître la suite du livre, la suite de cette romance adolescente, puis par la suite cette romance adulte. C’est également un point que j’ai apprécié : une fois la partie adolescente terminée, les personnages, leurs caractères, leurs histoires me plaisaient davantage. On ressent leur maturité qui est désormais présente, surtout pour le personnage d’Allie, pour qui cela manquait cruellement. Mais peut-on lui demander d’en avoir à l’âge de 17 ans, tandis qu’elle ne souhaite qu’une chose : vivre son histoire d’amour avec Noah ? Lorsqu’ils sont adultes, on découvre subitement ce qu’ils sont devenus, parfois on a de l’espoir pour leur histoire, parfois non. Je me suis je pense sentie plus proche d’eux adultes qu’adolescents, ce qui est certainement logique.

J’ai par contre été plutôt déçue par Ryan Gosling, je l’ai largement préféré dans Crazy Stupid Love :p

S’en est tout pour ces Extravagances de F&M du mois d’avril , à bientôt !