Le Labyrinthe (The Maze Runner) réalisé par Wes Ball

Le Labyrinthe

RÉSUMÉ : Quand Thomas reprend connaissance, il est pris au piège avec un groupe d’autres garçons dans un labyrinthe géant dont le plan est modifié chaque nuit. Il n’a plus aucun souvenir du monde extérieur, à part d’étranges rêves à propos d’une mystérieuse organisation appelée W.C.K.D. En reliant certains fragments de son passé, avec des indices qu’il découvre au sein du labyrinthe, Thomas espère trouver un moyen de s’en échapper.


Je suis allée voir le film peu de temps après sa sortie (autant dire que ça date…). Je pourrais ressortir mon ticket de cinéma pour vous donner la date exacte, mais ça n’aurait pas d’intérêt…

Une dystopie qui se démarque

Comme une bonne partie de la population je pense, j’aime beaucoup le genre dystopique, qu’il soit cinématisé ou romancé. Je ne réfléchis en général pas beaucoup quand je regarde ce genre de films, je passe seulement de bons moments, avec des personnages sympathiques, et régulièrement de la romance, à trois bien souvent. Aaaah les triangles amoureux ! C’est quasiment devenu un critère pour le genre, mais on pourrait bien s’en lasser. Du coup, j’ai beaucoup aimé le fait qu’il n’y ait pas de triangle amoureux dans Le Labyrinthe, ça fait du bien, ça sort du lot. Un bon point donc pour l’histoire.

Un casting intéressant

Ensuite, j’apprécie beaucoup le casting. Dylan O’Brien dans le rôle principal de Thomas, jouant également dans la série Teen Wolf, personnage très humoristique. Kaya Scodelario apporte une touche de féminité dans ce casting principalement masculin. Elle est également connue dans la série des adolescents trashs de Bristol : Skins. J’ai particulièrement aimé le jeu de Will Poulter. Dans le souvenir de son rôle particulièrement irritant dans le troisième volet du Monde de Narnia, j’ai tout de suite attribué cette image énervante au personnage de Gally dans Le Labyrinthe. Assez agaçant dans cette dystopie, je trouve que l’acteur maîtrise un rôle plutôt difficile à cerner. En effet tout au long du film je n’ai su décrypter la personnalité du personnage. Est-il juste stupide ? Je n’en suis pas certaine. Enfin, pour compléter ce casting, on y retrouve Thomas Brodie-Sangster, acteur de Love Actually, mais également de la série Game of Thrones.

Pour conclure sur ce premier film, j’ai tout simplement aimé ce premier volet ! J’ai vu le second, dont je parlerai une prochaine fois 😉

Jurassic Park : le roman de Michael Crichton & le premier film réalisé par Steven Spielberg

le Roman

Jurassic Park

RÉSUMÉ : Deux paléontologues et un mathématicien sont invités par un richissime personnage à découvrir un parc révolutionnaire sur une île. Arrivés sur place, c’est la stupéfaction : le parc est en fait une sorte de zoo pour dinosaures vivants. Une fois remis de leur surprise, les trois scientifiques apprennent la raison de leur présence sur le site. Suite à quelques accidents malencontreux, il s’avère nécessaire d’obtenir l’aval de quelques spécialistes en matière de sécurité afin de permettre l’ouverture du parc au public.

Les secrets de Jurassic Park quand à la renaissance de ces géants du passé sont dévoilés à nos trois scientifiques. À ce moment, deux d’entre eux sont partagés entre la joie immense d’avoir la possibilité de pouvoir les étudier vivants et la crainte toute naturelle que peuvent inspirer ces animaux. En effet, si par malheur les dinosaures parvenaient à se libérer, ça serait catastrophique. Le troisième, mathématicien, n’a aucun doute : c’est une folie d’avoir créé ce parc. Faire revivre de tels animaux est une erreur monumentale.

La visite du site se poursuit et nos scientifiques entament le circuit touristique… Et les ennuis commencent : système de surveillance défaillant, tempête, clôtures électrifiées non alimentées et bien évidemment, dinosaures carnivores en liberté.


J’ai eu le plaisir de lire le roman du célèbre film de Steven Spielberg : Jurassic Park. Acheté pour un petit euro seulement à ma bibliothèque municipale lors d’une vente avant leur grand déménagement, je l’ai assez rapidement lu. J’avais déjà vu les deux premiers films il y a seulement un an (toujours un peu de retard sur les classiques moi!) et je me suis plongée dans la lecture du roman à la fin des vacances de noël 2014.

Un personnage et une théorie marquants

J’ai donc beaucoup aimé le livre. J’avais quelques bribes de souvenir des premiers films, mais sans plus. J’ai alors en quelque sorte tout découvert dans le bouquin, qui m’en a beaucoup appris sur les dinosaures tout de même. Ce que j’ai particulièrement apprécié dans les personnages de l’histoire c’est celui de Ian Malcolm, mathématicien. Même si sa théorie du chaos et ses réflexions mathématiques peuvent paraître assez compliquées et pesantes dans l’histoire, je les ai trouvées particulièrement intéressantes et légitimes. En même temps, cette théorie et ce personnage sont tout de même des piliers dans le déroulement de l’histoire, à mon sens en tout cas. Donc comme je le disais, même si ça peut sembler un peu lourd comme explications mathématiques, ce n’est finalement pas si difficile à comprendre et ça peut s’appliquer dans la vie de tous les jours, pas seulement dans un parc d’attractions de dinosaures. Le quotidien est fait d’incertitudes et de légères variations pouvant provoquer des choses improbables.

J’ai également beaucoup apprécié le suspense qu’a installé l’auteur, malgré les quelques moments attendus (j’ai pas tout oublié du film quand même, suis pas un poisson rouge ! Pas toujours en tout cas…) On suit avec tension les personnages de A à Z, dans l’intégralité de leurs moments de détresse.

Très bon livre donc. Je me demande d’ailleurs encore pourquoi je ne lui ai pas attribué de coup de cœur, par conséquent ce sera un presque coup de cœur !


le Film

Jurassic Park

RÉSUMÉ : Ne pas réveiller le chat qui dort… C’est ce que le milliardaire John Hammond aurait dû se rappeler avant de se lancer dans le « clonage » de dinosaures. C’est à partir d’une goutte de sang absorbée par un moustique fossilisé que John Hammond et son équipe ont réussi à faire renaître une dizaine d’espèces de dinosaures. Il s’apprête maintenant avec la complicité du docteur Alan Grant, paléontologue de renom, et de son amie Ellie, à ouvrir le plus grand parc à thème du monde. Mais c’était sans compter la cupidité et la malveillance de l’informaticien Dennis Nedry, et éventuellement des dinosaures, seuls maîtres sur l’île…


Je me suis replongée dans le premier volet – en VOST cette fois-ci, contrairement à mon premier visionnage qui était en français. On va dire que j’essaie de regarder les films et séries en VO, je trouve bien plus sympa et beaucoup plus authentique surtout. Et puis si ça peut me permettre d’améliorer mon (pitoyable) anglais…

Un film à la hauteur du livre

Je pense pouvoir dire que j’ai autant apprécié le film que le livre, le film étant très fidèle à l’ouvrage de Michael Crichton. Je ne m’étendrai pas trop sur ce classique réalisé par Steven Spielberg, justement parce-que c’est un classique et que la plupart des personnes qui me liront auront certainement déjà vu ce film. Cependant je tiens à dire que j‘ai là aussi beaucoup aimé le rôle du mathématicien Ian Malcolm, formidablement joué par Jeff Goldblum. Ce personnage, toujours me semble-t-il aussi important dans le déroulement de l’histoire, est bien interprété, avec cette pointe d’humour très agréable dans ce moment de panique durant « l’invasion » des dinosaures. Toujours la petite phrase bien placée :

« Discovery is always a rape of the natural world. » Ian Malcolm, dans Jurassic Park de Steven Spielberg

Un très bon casting

Le reste du casting est aussi très bon, que ce soit les adultes ou les enfants – très bien joués par Joseph Mazzello et Ariana Richards. Seul petit bémol que je pourrai trouver par rapport au livre, ce serait le personnage de John Hammond qui je trouve ne colle pas toujours à l’œuvre originale. Dans le roman – jusqu’à son point final – John Hammond ne lâche pas l’affaire concernant son parc, il ne réalise pas la gravité de ses actes. Dans le film, à plusieurs moments, il se rend compte de l’ampleur que prennent les événements. Mais mis à part ce petit détail, j’adhère totalement à cette adaptation, et comme on le sait les effets spéciaux sont splendides (je n’oserai dire pour l’époque – même si c’est le cas – puisque ce serait dire que je commence à vieillir #jailememeagequelefilm).

Voilà voilà ! Je vous en reparlerai pour vous donner mon avis sur les deux volets suivants, ainsi que sur le tome 2 de Michael Crichton, Le monde perdu.  En attendant, n’hésitez pas à me donner votre avis sur le livre, le film, ou même sur le blog, ça me ferait grand plaisir de vous lire à mon tour !

Avec affection, Mu’

La planète des singes (Planet of the Apes) réalisé par Franklin J. Schaffner

La planète des singes

RÉSUMÉ : Parti en 1972, un engin spatial américain piloté par 4 humains : 3 hommes et une femme navigue dans une galaxie à la vitesse de la lumière. Au terme d’un voyage de 18 mois à cette même vitesse, le vaisseau amerri, pour couler rapidement, en 3978 (temps terrestre) sur une mystérieuse planète de la constellation d’Orion. L’unique femme n’ayant pas survécu à son hibernation, les trois astronautes survivants, le capitaine George Taylor, ainsi que les lieutenants John Landon et Thomas Dodge, y découvrent une peuplade d’humains primitifs et muets dominés par une civilisation de singes très évolués et dotés de la parole…

Oui. Vous avez bien vu. Pour le premier thème des extravagances de F&M sur la présence « d’animaux parlants » j’ai choisi La planète des singes de 1968. J’avoue que je me suis moi-même étonnée pour ce choix, dans la mesure où la première chose qui me vient à l’esprit lorsque l’on me parle d’un film avec des animaux parlants est le dessin animé. Ou les films pour enfants à la rigueur.. Et je ne suis pas peu fière d’avoir choisi ce film, non seulement qui me tentait, mais qui en plus date d’un bon moment maintenant ! Et j’ai peu de doutes sur le fait que mon très cher acolyte Florian sera étonné de ce choix plutôt inattendu !

Donc pour ouvrir la première page de ce défi des extravagances de F&M, dont j’ai auparavant tenté de vous expliquer le concept, voici mon avis sur La planète des singes, premier volet de la saga, réalisé en 1968.

Un peu vieux comme film, mais au pire, on s’en fout !

Comment vous dire que ce film est une petite pépite, malgré les quelques « inconvénients » du cinéma de cette époque. Parce-que oui, la petite musique de ‘suspense’ qui se répète assez souvent est plus que dérangeante quand on en a pas l’habitude. Mais après tout j’aurai aussi bien pu couper le film et regarder directement les films qui sont sortis plus tard. Mais non, je suis pas comme ça, j’aime tout regarder ou au contraire rien du tout.

Une véritable leçon sur notre société

Alors mis à part ce petit côté vieillot – par ailleurs accentué par les costumes des singes – on retrouve dans ce film un véritable miroir de la société, qui est cependant dirigée par les primates. Les humains se voient enfermés, torturés, réduits à de simples cobayes, au même titre que nous traitons les espèces « inférieures » de notre monde. Et le plus flagrant pour moi là-dedans, ce sont les commentaires des vieux singes, qui tentent de sauver leur monde en manipulant les humains, en soulignant le fait que l’Homme détruit tout sur son passage. Je ne peux pas dire le contraire. Nous sommes finalement les plus destructeurs de la planète, que ce soit voulu ou non, c’est la sagesse du singe. On peut d’ailleurs repérer cette petite référence à la sagesse dans le film, alors que l’homme – personnage principal – est jugé par trois primates importants de cette société – qui chacun représentent l’un des sages de la sagesse (l’un avec les mains sur la bouche, l’autre sur les yeux et le troisième sur les oreilles). Il est pourtant indéniable que les singes ‘fondateurs’ de cette société sont tous ce qu’il y a de plus atroce et de plus violent.. envers l’Homme. Ils font en sorte de cacher la vérité à la civilisation primate, dans un but protecteur. L’Homme est mauvais, sauvage, sans intelligence quelconque. Il faut l’étudier, l’exposer – vivant comme mort -, l’enfermer. C’est selon moi l’image de ce que nous faisons d’être qui sont considérés comme intellectuellement inférieurs, comme s’ils ne méritaient que d’être les sujets d’études scientifiques.

La planète des singes est selon moi un certain reflet de notre société, qui nous crache à la figure ce que nous pouvons être : stupides, idiots, en quête de pouvoir. Ce film dépeint tout bonnement la bêtise humaine, par une inversion des rôles avec les humains qui deviennent ‘animaux’ et les singes qui prennent le pouvoir d’une société qui ignore ses propres origines. À voir, tout simplement.