Elle était belle ma mère… de Valérie Timsit

Elle était belle ma mère..

RÉSUMÉ : Et si la vie filait comme une étoile pour ne laisser derrière elle que de la poussière ? Et si la mort remplissait votre âme d’un malaise si intense que vous avez du mal à vivre ? Et si… Votre mère mourrait… Que diriez-vous ? Qui seriez-vous ? Cet homme qui se tient debout, regardez-le ! Il était cet enfant lumineux et rayonnant, bercé par l’incommensurable amour d’une mère qui s’éteindra. La lumière deviendra alors ombre et l’ombre deviendra lueur. Il se souviendra de toute cette magie, cette fusion. Il se souviendra de toute sa vie à elle. « Elle était belle ma mère… Belle comme le printemps… »

Source : Livraddict.

Hello tout le monde ! Aujourd’hui je vous parle d’une petite lecture assez touchante de par son sujet : celui d’une enfance passée auprès d’une mère aimante.

Un retour en enfance agréable

J’ai eu quelques difficultés à entrer dans l’histoire, mais il est indéniable que chacun peut s’y retrouver à un moment ou à un autre dans ces multiples anecdotes – que ce soit en compagnie d’un proche ou tout simplement dans les péripéties de notre quotidien d’enfant.

J’ai parfois eu du mal à me représenter ce que l’on peut ressentir lorsque l’on perd une mère puisque j’ai la chance de ne pas avoir vécu cela, pourtant, cette lecture m’a fait voyager au creux de multitude de souvenirs (pas toujours en lien direct avec ce que l’auteure était en train de narrer…).

Une beau petit voyage au cœur des souvenirs tendres de l’enfance !

Podium Littéraire #1 – Cérémonie du 7 octobre 2018

 

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Bonjour tout le monde ! Aujourd’hui je vous présente – enfin – une petite folie qui nous est venue avec mon blogueur acolyte Florian : nous avons décidé d’établir, sur une année complète, un podium de nos lectures. Ainsi, je peux vous présenter mes trois lectures préférées entre le 8 octobre 2017 et le 7 octobre 2018. Vous pourrez également visualiser mes classements selon les genres littéraires que j’ai pu lire durant l’année. Il était quand même temps que je vous présente ça… Depuis octobre quand même ! Bon lecture…

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Marion : 13 ans pour toujours de Nora Fraisse

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RÉSUMÉ : « Marion, ma fille, le 13 février 2013, tu t’es suicidée à 13 ans, en te pendant à un foulard, dans ta chambre.

Sous ton lit en hauteur, on a trouvé ton téléphone portable, attaché au bout d’un fil, pendu lui aussi pour couper symboliquement la parole à ceux qui, au collège, te torturaient à coups d’insultes et de menaces.

J’écris ce livre pour te rendre hommage, pour dire ma nostalgie d’un futur que tu ne partageras pas avec moi, avec nous.

J’écris ce livre pour que chacun tire les leçons de ta mort. Pour que les parents évitent à leurs enfants de devenir des victimes, comme toi, ou des bourreaux, comme ceux qui t’ont fait perdre pied. Pour que les administrations scolaires s’évertuent à la vigilance, à l’écoute et à la bienveillance à l’égard des enfants en souffrance.

J’écris ce livre pour qu’on prenne au sérieux le phénomène du harcèlement scolaire.

J’écris ce livre pour que plus jamais un enfant n’ait envie de pendre son téléphone, ni de suspendre à jamais sa vie. »

C’est un récit dur que j’aborde aujourd’hui. Lorsque j’ai appris l’existence de ce livre il y a quelques années – et l’histoire qu’elle renferme – je me souviens avoir été choquée et bouleversée. Je m’en veux un peu « d’attendre » un témoignage à l’issue aussi funeste du harcèlement scolaire pour réaliser son ampleur, et en même temps je le remercie d’exister afin de nous ouvrir les yeux.

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Le journal d’Anne Frank

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RÉSUMÉ : Anne Frank est née le 12 juin 1929 à Francfort. Sa famille a émigré aux Pays-Bas en 1933. À Amsterdam, elle connaît une enfance heureuse jusqu’en 1942, malgré la guerre. Le 6 juillet 1942, les Frank s’installent clandestinement dans « l’Annexe » de l’immeuble du 263, Prinsengracht. Le 4 août 1944, ils sont arrêtés sur dénonciation. Déportée à Auschwitz, puis à Bergen-Belsen, Anne meurt du typhus en février ou mars 1945, peu après sa sœur Margot. La jeune fille a tenu son journal du 12 juin 1942 au 1er août 1944, et son témoignage, connu dans le monde entier, reste l’un des plus émouvants sur la vie quotidienne d’une famille juive sous le joug nazi.

Chère Kitty,

Voilà peut-être un mois – deux tout au plus – que je te lis. Enfin que je t’écoute puisque j’ai fait le choix de prendre part à la vie de la jeune Anne par le biais d’un livre-audio.

Je te remercie, toi, Kitty, d’avoir prêté tes pages afin d’en apprendre plus sur le quotidien des juifs ‘clandestins’ de la seconde guerre. Tu as bien accueillie la jolie plume d’Anne durant les deux années d’enfermement et de lutte pour sa survie.

Je ne peux te cacher que j’ai parfois baissé mon attention pendant l’écoute du livre-audio, du témoignage. Pas que le quotidien d’Anne ne fut pas intéressant, mais comme dans beaucoup de quotidiens, même reclus (surtout reclus d’ailleurs), la vie semble lente et répétitive. Pour le coup, pas de fioritures romancées, mais nous vivons avec Anne, au cœur de sa vie certes monotone mais particulière. Je crois d’ailleurs que j’aurai préféré continuer à suivre encore longtemps ce petit bout de vie, aussi quotidien puisse-t-il être.

Quand bien même j’en connaissais l’issue fatale, les pages blanches que tu laisses derrière toi, brutalement comme la vie s’arrête parfois, me laissent encore le cœur lourd. Ça ne s’invente pas, il ne s’agit pas d’une histoire que l’on veut à tout prix terminer, d’une bonne ou d’une mauvaise manière. Ça se termine, point. Anne nous emmène dans son quotidien, dans celui d’autres juifs. Puis elle nous quitte, elle s’arrête d’écrire, elle arrête de nous narrer son quotidien puisque lui-même n’existe plus.

Au-delà de son quotidien que j’ai tenté de comprendre, j’ai surtout pris en pleine face la brutalité de la vie, de la mort, malgré la conscience que j’avais de cette brutalité, de cette fatalité, avant de parcourir tes pages, Kitty.

Que tes pages apportent au moins de cette conscience.

Bien à toi, Muriel.

Écrire pour exister (Freedom Writers) réalisé par Richard LaGravenese & The Freedom Writers Diary d’Erin Gruwell

Le Film

Ecrire pour exister

RÉSUMÉ : Erin Gruwell, enseignante novice de 23 ans, a choisi comme premier poste un lycée difficile de Long Beach. Ses élèves l’ignorent superbement et se regroupent en clans, prêts à s’affronter au moindre prétexte. L’ambiance empire au fil des jours, en dépit des efforts sincères et maladroits d’Erin pour prendre en main cette classe d' »irrécupérables ».

Un incident mineur met finalement le feu aux poudres, donnant du même coup à Erin l’occasion d’ouvrir le dialogue avec les jeunes. Avec tact et humour, en évitant d’instinct le piège du paternalisme, Erin parvient à instaurer avec la classe un vrai rapport de confiance. Pas à pas, à travers l’usage de la parole puis de l’écriture, elle accompagne ses élèves dans une lente et délicate reconquête de leur amour propre, libérant en eux des forces, des talents et une énergie insoupçonnés…


Bonjour tout le monde ! Je vous retrouve aujourd’hui pour vous présenter non seulement un film, mais aussi le livre dont il est l’adaptation. J’ai eu un véritable coup de cœur pour le film, que mon frère m’a très très très fortement conseillé. Je l’ai d’ailleurs visionné avec lui tellement il m’en a dit du bien, on a pas pu résister… Je l’ai regardé une seconde fois afin de pouvoir mieux vous en parler car ça faisait un moment que je l’avais vu. Entre temps je me suis plongée dans le livre, en anglais puisqu’il ne semble pas avoir été adapté en français. Sans plus attendre je vais vous donner mon avis sur ces deux merveilleuses œuvres !

Le pouvoir de l’écriture

Pour résumer cela rapidement, il s’agit de témoignages véridiques de jeunes américains faisant pour la plupart partie de gangs adverses, et qui se côtoient dans une même classe de lycée : la salle 203. Une jeune enseignante, Erin Gruwell va avoir cette classe en charge, et contrairement aux autres professeurs de ce lycée, elle va faire en sorte de donner leur chance à ces étudiants, chance qu’ils n’ont pas en dehors de cette salle, chaque jour espérant que ce ne soit pas le dernier. Erin Gruwell va accumuler les petits boulots afin de proposer à ses élèves des ouvrages tels que Le journal d’Anne Franck ou Le journal de Zlata. Son enseignement, notamment sur le thème de l’Holocauste va permettre de former une famille au sein de la classe, faisant pourtant partie de groupes totalement opposés. Ils vont partager leurs expériences qui sont finalement similaires, et apprendre une grande leçon de vie : celle de la tolérance. Ce qui va également permettre ce changement chez eux, ce sera l’écriture. Erin Gruwell va leur demander d’écrire chaque jour un journal afin de raconter leurs histoires respectives. Les journaux seront par la suite regroupés afin de former un ouvrage : The Freedom Writers Diary.

Une histoire bouleversante

J’ai énormément apprécié le film, sans quoi je n’aurais sûrement pas tenté de lire le livre en version originale. Vu deux fois, pleuré au moins dix fois à chaque coup – et là les larmes étaient vraiment pas loin de couler ! Les émotions sont très intenses, principalement par les sujets que le film transmet : la guerre non-déclarée des gangs, ainsi que les guerres telles que la seconde guerre mondiale ou celle de Sarajevo. Au fil du film, les voix des personnages nous transmettent les écrits du livre, leurs journaux, et nous dévoilent leur vie, leurs espérances, leurs craintes. On vit ce qu’ils ont réellement vécus, ce qu’ils vivent chaque jour.

Des acteurs excellents

Les acteurs jouent merveilleusement bien leurs rôles, ils nous font eux aussi passer les émotions, les ressentis des véritables lycéens qui ont vécu dans cette salle 203, leur second, voir premier lieu de vie. Je ne saurais dire pourquoi, mais le personnage de Marcus m’a énormément marquée, c’est en tout cas celui-ci à qui je dois le plus de larmes ! Je ne sais pas si c’est l’histoire de ce garçon, ou bien l’interprétation de l’acteur, certainement les deux !

Erin Gruwell quant à elle, interprétée par Hilary Swank, joue également très bien son rôle. Elle se bat pour des valeurs, pas uniquement pour un salaire ou pour remplir ses heures de travail. Elle a fait le choix d’enseigner dans cet établissement qui promeut l’intégrité, et elle remplie à merveille sa mission d’éducation, en prenant réellement en compte les étudiants. Elle s’intéresse à eux, à leur histoire, elle croit en eux, et c’est tout simplement magnifique.


Le Roman

The Freedom Writers Diary

RÉSUMÉ : As an idealistic twenty-three-year-old English teacher at Wilson High School in Long beach, California, Erin Gruwell confronted a room of “unteachable, at-risk” students. One day she intercepted a note with an ugly racial caricature, and angrily declared that this was precisely the sort of thing that led to the Holocaust—only to be met by uncomprehending looks. So she and her students, using the treasured books Anne Frank: The Diary of a Young Girl and Zlata’s Diary: A Child’s Life in Sarajevo as their guides, undertook a life-changing, eye-opening, spirit-raising odyssey against intolerance and misunderstanding. They learned to see the parallels in these books to their own lives, recording their thoughts and feelings in diaries and dubbing themselves the “Freedom Writers” in homage to the civil rights activists “The Freedom Riders.”

With funds raised by a “Read-a-thon for Tolerance,” they arranged for Miep Gies, the courageous Dutch woman who sheltered the Frank family, to visit them in California, where she declared that Erin Gruwell’s students were “the real heroes.” Their efforts have paid off spectacularly, both in terms of recognition—appearances on “Prime Time Live” and “All Things Considered,” coverage in People magazine, a meeting with U.S. Secretary of Education Richard Riley—and educationally. All 150 Freedom Writers have graduated from high school and are now attending college.

With powerful entries from the students’ own diaries and a narrative text by Erin Gruwell, The Freedom Writers Diary is an uplifting, unforgettable example of how hard work, courage, and the spirit of determination changed the lives of a teacher and her students.


Une lecture pas simple en anglais

J’ai mis un bon mois il me semble à lire le livre – ce qui est assez correct pour une première lecture anglophone, n’est-ce pas ? – et je l’ai beaucoup apprécié. Je ne le mettrai pas en coup de cœur pour la simple et bonne raison que je n’ai pas ressenti autant d’émotions que pour le film, et je pense que c’est dû au fait que c’était en anglais. La lecture, bien que plutôt bien comprise sans s’attarder sur chaque mot ou phrase, était assez difficile et par conséquent parfois un peu hasardeuse, principalement à la fin du livre. Mon cerveau n’en pouvait tout simplement plu – le pauvre, il est pas habitué à l’anglais ! Du coup moins d’émotions, même si je l’ai trouvé très bien.

Le livre comporte uniquement les extraits de journaux des Freedom Writers – nom en référence aux Freedom Riders, militants du mouvement des droits civiques aux États-Unis dans les années 60. On y découvre donc les véritables écrits des lycéens et l’évolution de leur vie au cours de leurs quatre années d’études lycéennes. Les changements sont époustouflants. On ne peut s’attacher précisément aux histoires de chaque personne étant donné que les chapitres ne sont nommés que par des « Diary 1 », mais on perçoit tout à fait ce que leur professeur leur a apportés durant ces études.

En conclusion, je vous recommande – si ce n’est ne vous oblige (héhé…) à regarder le film, et pour les anglophones, le livre est vraiment bien !